Hello le Gang !
Aujourd’hui, nous avons le plaisir de vous présenter Christophe, notre moniteur de surf à Biscarrosse qui a repoussé les limites des vagues et qui nous partage son amour inébranlable pour le surf au quotidien.
Laissez-vous emporter par ses récits, ses conseils et sa connexion profonde avec l’océan.
Salut Tophe, est-ce que tu peux te présenter à la communauté du Gang ?
Je m’appelle Christophe, mon surnom c’est Tophe.
Je suis installé à Bisca depuis l’âge de 8 ans, j’ai toujours orienté ma carrière professionnelle au bord de l’eau, j’ai été MNS, j’ai eu plusieurs surf shops et je suis moniteur de surf depuis mes 21 ans.
J’ai eu la chance de voyager car mes parents ont choisi la vie d’expatriés, ce qui m’a permis de pouvoir rencontrer d’autres communautés et d’exacerber mon sens de la curiosité.
Comment et quand as-tu commencé à surfer ?
Mes parents adoraient aller sur la plage. On n’aimait pas le foot avec mon frère, c’est quand on a vu les gens s’amuser dans l’eau que nous avons eu envie de commencer le surf.
Cela a pris beaucoup de place dans ma vie mais ça n’a pas toujours été facile. Pour apprendre, il n’y avait ni école, ni internet. On s’est débrouillés par nous même, on regardait les autres surfeurs et les magazines mais on avait que des photos pour apprendre.
La première fois que j’ai vu une compétition de surf je me suis dit « wahhhh c’est ça surfer » ça a été une révélation et une prise de conscience sur le chemin à parcourir.
Quelle est ta vision du surf ?
C’est un sport, mais pas que. C’est une relation particulière avec l’océan. Tu as l’aspect sportif et l’aspect atypique.
Côté sportif, c’est un sport qui ne fait pas de cadeau, qui n’est pas simple à appréhender. Mais c’est un sport complet au niveau physique, musculaire et du cardio.
Sur le côté atypique, c’est tout une relation avec l’océan. La liberté de faire partie de quelque chose, de faire qu’un avec l’élément et de développer une connaissance profonde du milieu.
Un bon surfeur c’est quelqu’un qui a les qualités techniques et qui connaît bien son environnement.
Quels sont les bienfaits du surf pour toi ?
C’est enrichissant du côté pédagogique. Tu as un impact sur la progression des gens, tu rencontres des personnes de différents milieux, c’est vraiment constructif. Ils sont tout autant intéressés de partager avec nous, que nous avec eux. Voir leurs sourires sur leurs visages quand ils se lèvent sur une vague est un vrai bonheur. Le partage ça fait clairement parti des bienfaits du surf.
Ça permet aussi de laisser les problèmes sur plage, de se focaliser sur autre chose, c’est un moment de liberté et de méditation, un moment unique avec soi même.. et également de perdre les quelques kilos pris pendant l’hiver ahah !
Depuis quand travailles-tu avec le Gang ?
Cela fait 7 ans, j’ai commencé en tant que moniteur et maintenant je m’investie davantage dans le développement de cette école avec laquelle je partage mes valeurs.
Qu’est-ce qui te plait dans le fait de travailler avec le Gang ?
Petit fun facts : j’ai fait travaillé le fondateur de l’école dans mes magasins et je lui ai appris à surfer. Maintenant il est devenu mon patron et un très bon surfeur. J’en suis fier, l’élève a dépassé le maître.
C’est une relation privilégiée de travailler ensemble et de partager nos valeurs.
C’est aussi une école où je retrouve une ambiance familiale, des gens authentiques et passionnés, en passant de l’accueil aux moniteurs sur la plage.
En devenant surfeur on s’aperçoit vite que notre environnement se dégrade rapidement. À notre niveau nous pouvons avoir un impact direct. Certes on ne peut pas changer le monde, mais si tout le monde s’y met ça peut changer et évoluer de façon positive. C’est en partie grâce à notre manière de transmettre que les gens prennent conscience, et ça, c’est l’esprit du Gang !
As-tu un conseil à donner à nos futurs surfeurs ?
Ce n’est pas vraiment un conseil mais plutôt une affirmation. Soyez prêts à toutes sortes de surprises, il n’y a pas de règle dans l’apprentissage du surf. Tu peux être un champion de haut niveau et ne pas réussir à te lever, mais tu peux aussi ne pas être sportif du tout et te lever dès la première vague !
Merci à Océan Breath pour son interview.